Randonnée en haute montagne à qui s’adresse t-elle ?

Les randonnées pédestres connaissent un véritable succès surtout pendant les périodes de vacances. Pendant que certaines personnes prévoient de se rendre sur les littorales pour admirer un panorama imprenable, d’autres, optent pour le trekking en haute montagne. Cependant il n’est pas conseillé pour tous : un bon entraînement et de l’endurance seront nécessaire pour votre ascension.

Randonnée en haute montagne : entraînement et endurance

Il est vrai que parcourir quelconques sommets n’est pas comparable à une randonnée à l’Everest. Pour cela, avant de s’investir dans de telle expédition, il est recommandé de tester ses capacités physiques. En effet, un haut sommet sera plus facile à franchir si vous avez déjà adopté une activité physique soutenue. La pratique d’un sport  reste donc de mise pour vos futures marches en haute altitude.

Le voyage en haute montagne nécessite surtout une qualité d’endurance. Si vous projetez de découvrir les sommets, vous devez être capable de fournir des efforts intenses, et ce, pendant le long du trajet. Bien sûr, la marche régulière en montagne demeure l’entraînement parfait. Mais la marche en dénivelé, à rythme continu pendant une durée de 4 à 5 heures, permet aussi d’acquérir cette faculté.

La pratique d’un sport d’endurance comme le cyclisme, la natation, le ski de fond ou l’alpinisme facilitera votre ascension.

Mis à part ces entraînements habituels, vous devez vous préparer au jour J. Pour ce faire, pratiquez la course à pied, au moins deux mois avant de partir dans la montagne. Cela permet de développer le système cardiovasculaire et d’améliorer les fonctions respiratoires. Considérez-vous comme prêt lorsque vous arriverez à atteindre une heure de course à pied, à une vitesse approximative de 10 km par heure.

Adopter les bonnes techniques

 Au-delà des conditions physiques optimales, les techniques comptent beaucoup pour la réussite d’une randonnée en haute montagne. Elles consistent à s’habituer à un portage relativement lourd puisqu’il est inévitable d’apporter un sac bien rempli durant le parcours. En réalité, le randonneur en haute montagne doit supporter en moyenne 20 % de son poids. Un entraînement journalier avec un sac à dos de ce poids garantit son autonomie pendant la randonnée.

Grimper un haut sommet demande l’adaptation aux changements atmosphériques dans ces zones. La haute montagne est souvent soumise à des intempéries variantes. Froid, vent, pluie ou soleil intense peuvent s’alterner durant le trajet. Les conditions climatiques peuvent même devenir très rudes.

La préparation psychologique figure également parmi les techniques à adopter pour une parfaite randonnée en haute montagne. « Le mental » ou être bien dans sa tête au moment de partir et pendant la durée de l’aventure est aussi une attitude à avoir. Le randonneur doit être suffisamment motivé et déterminé pour aller jusqu’au bout. À cet effet, il doit requérir une certaine maîtrise de soi pour se rendre joyeusement sur un terrain de périple.

La haute montagne nécessite un randonneur de haut niveau et pourtant, cela n’exclut pas les débutants.

Lionel de CIMALP: De formation ingénieur généraliste, j'ai repris en 2007 le flambeau de l'aventure CimAlp, une marque pionnière, riche de 50 années d'histoire. Passionné par la nature, elle est pour moi une source d'inspiration, pour créer les équipements qui vous accompagnent dans vos aventures. Technophile, j'aime apporter les dernières technologies dans les produits CimAlp, et d'un naturel exigent, j’attache une importance capitale à la qualité des produits dans le temps.